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RELATION ENTRE DOULEURS RACHIDIENNES & DYSFONCTION TEMPORO MANDIBULAIRE/ Débat
Dernière mise à jour : 31 mars 2020
Revue Kiné à Kiné
Pour Kinésithérapeutes
Auteurs: Fabien GRESSIER, Formateur à l'INFMP et blogueur KAK. Avec analyse critique de Francis CLOUTEAU responsable de la rubrique Oro-Maxillo-Faciale de la revue de kinésithérapie Kiné à Kiné.
PDF en téléchargement libre ici
Nous ouvrons ici volontairement le débat sur les relations entre douleur rachidiennes et troubles de l'ATM. Sous le diaporama la réponse de Francis Clouteau, responsable de la rubrique Oro-Maxillo-Faciale.
Les réponses seront affichées au fur et à mesure sous le diaporama. Vous souhaitez réagir écrivez nous à contact@kineakine.com.
Réponse de Francis Clouteau, responsable de la rubrique OMF de Kiné A Kiné :
Bonjour;
Merci pour cette information. A travers ce diaporama, vous ouvrez la voie à une controverse récurrente.
Je me permets de vous adresser ces quelques remarques pour éventuellement ouvrir le débat.
Il est dommage que le format résumé à si peu de diapos nous laisse sur notre faim.
Aborder un thème scientifique et une publication d'une étude, réclame un peu plus de précision sur l'étude et d'éventuels biais par exemple comment sont définis le s groupes témoins etc....
Quelle partie du rachis cela reste vaste, il y a un monde entre une cervicalgie et une sciatique L5S1. Comment associer deux études différentes, y a t il un rapport entre celle des US et la coréenne? Pour le Cerrof ce qui est primordial en rééducation ce n'est pas forcément la zone mais les causes de la douleur. DTM : notion qui nous parait hasardeusement académique. Comment est évaluée et comprise la "gravité " de la douleur?
Depuis les années 90 nous utilisons un bilan clinique kiné en ROMF, c'est à dire comme vous le préconisez non limité à la zone douloureuse qui fort souvent n'est que "victime" de causes à distance. Enfin je conteste avec vigueur l'affirmation comme une certitude "d'un rapport de proportionnalité entre les troubles de l’articulation temporo-mandibulaire et la sévérité des atteintes vertébrales associées"
Je vous accorde que ces troubles peuvent être associés, mais surement pas de façon systématique et très fréquente.
Il serait intéressant de nous proposer, pour la rubrique ROMF, une analyse contradictoire complète de cette publication avec la traduction de la publication en pièce jointe.
Encore merci pour cette initiative qui nous a permis de nous intéresser à cette étude.
Cordialement
Francis CLOUTEAU